27 novembre 2018
15 Je regardais ces êtres vivants et j’ai vu que sur la terre se trouvait une roue, à côté de chacun des êtres vivants aux quatre visages. 16 Dans leur aspect et leur structure, les roues avaient un éclat pareil à celui de la chrysolithe, et toutes les quatre étaient pareilles. Leur aspect et leur structure étaient tels que chaque roue paraissait être au milieu d’une autre roue. 17 Dans leurs déplacements, elles pouvaient suivre les quatre directions prises par les êtres vivants, et elles se déplaçaient sans dévier. 18 La hauteur de leurs jantes était effrayante, et les jantes des quatre roues étaient couvertes d’yeux tout autour. 19 Les roues suivaient les êtres vivants dans leurs déplacements: quand les êtres vivants s’élevaient au-dessus de la terre, les roues s’élevaient aussi. 20 Ils allaient là où l’Esprit allait, et les roues s’élevaient simultanément avec eux, car l’esprit des êtres vivants était dans les roues. 21 Quand ils se déplaçaient, elles se déplaçaient, et quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient; quand ils s’élevaient au-dessus de la terre, les roues s’élevaient simultanément avec eux, car l’esprit des êtres vivants était dans les roues.
22 Au-dessus de la tête des êtres vivants, la voûte céleste ressemblait à l’éclat d’un cristal. C’était impressionnant. Voilà l’étendue qu’il y avait au-dessus de leurs têtes. 23 Sous la voûte céleste, leurs ailes étaient tendues l’une contre l’autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, ils en avaient chacun deux qui couvraient leur corps. 24 J’ai entendu le bruit de leurs ailes, quand ils se déplaçaient: pareil au bruit des grandes eaux ou à la voix du Tout-Puissant, c’était un bruit aussi tumultueux que celui d’une armée. Quand ils s’arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes. 25 Une voix retentissait au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes, lorsqu’ils s’arrêtaient et laissaient retomber leurs ailes.

26 Au-dessus de la voûte céleste qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose de similaire à une pierre de saphir, qui ressemblait à un trône, et sur cette forme de trône apparaissait quelqu’un dont l’aspect ressemblait à celui d’un homme, tout en haut. 27 J’ai vu comme un éclat étincelant, comme du feu, qui l’enveloppait tout autour. Depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu’en haut et depuis ce qui semblait être ses hanches jusqu’en bas, j’ai vu quelque chose de similaire à du feu, une lumière qui rayonnait tout autour. 28 Cette lumière qui rayonnait tout autour de lui avait le même aspect que l’arc-en-ciel dans les nuages un jour de pluie: c’était un reflet de la gloire de l’Eternel. A cette vue, je suis tombé le visage contre terre, puis j’ai entendu quelqu’un me parler.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Ézéchiel étudie les visions du Seigneur et ce qu’il perçoit lui est de plus en plus distinct. Il voit comme une démonstration de puissance militaire dans le ciel ; comme un défilé du 14 juillet dans les lieux célestes. Tout est là pour impressionner le spectateur privilégié, émerveillé par Dieu. Ézéchiel voit les roues des chars de l’Éternel, plus grandes que celles de l’armée de Babylone. Elles sont gigantesques et avancent à grand bruit. Les chenilles de nos chars d’assaut feraient pâle figure à côté. Les fantassins de l’armée céleste, ces êtres aux quatre faces sont tout aussi impressionnants. Ils marchent au pas cadencé en agitant leurs ailes, dans une discipline impeccable. Le spectacle est hallucinant ! La troupe céleste s’approche de la tribune présidentielle : oui, il y a un trône avec quelqu’un ayant une figure d’homme et qui rayonne. « C’est une image de la gloire de l’Éternel » (1.28, NEG). Dieu passe en revue sa puissante armée. Alléluia ! Dieu règne ! Comme Ézéchiel, es-tu vivement touché(e), tombes-tu parfois à terre et écoutes-tu la voix qui s’adresse à toi ?  O.B.