19 décembre 2018
1 Or, un homme de Dieu arriva de Juda à Béthel, sur l’ordre de l’Eternel, pendant que Jéroboam se tenait près de l’autel pour brûler des parfums. 2 Il cria contre l’autel, sur l’ordre de l’Eternel, et il dit: «Autel! Autel! Voici ce que dit l’Eternel: ‘Un fils naîtra dans la famille de David. Son nom sera Josias. Il offrira en sacrifice sur toi les prêtres des hauts lieux qui brûlent des parfums sur toi, et l’on brûlera sur toi des ossements humains!’» 3 Le même jour il donna un signe en disant: «Voici le signe que c’est l’Eternel qui a parlé: l’autel se fendra et la cendre qui se trouve dessus sera dispersée.»
4 Lorsque le roi entendit la parole que l’homme de Dieu avait criée contre l’autel de Béthel, il avança la main par-dessus l’autel en disant: «Arrêtez-le!» La main que Jéroboam avait tendue contre lui devint alors paralysée et il ne put la ramener à lui. 5 L’autel se fendit et la cendre qui se trouvait dessus fut dispersée, conformément au signe qu’avait donné l’homme de Dieu sur l’ordre de l’Eternel.
6 Alors le roi prit la parole, il dit à l’homme de Dieu: «Implore l’Eternel, ton Dieu, et prie pour moi, afin que je puisse retirer ma main.» L’homme de Dieu implora l’Eternel et le roi put retirer sa main, qui redevint comme avant. 7 Le roi dit à l’homme de Dieu: «Viens avec moi dans mon palais! Tu mangeras et je te donnerai un cadeau.» 8 L’homme de Dieu répondit au roi: «Même si tu me donnais la moitié de ton palais, je ne viendrais pas avec toi. Je ne mangerai rien et je ne boirai rien à cet endroit, 9 car voici l’ordre qui m’a été donné dans une parole de l’Eternel: ‘Tu ne mangeras rien et tu ne boiras rien, et tu ne prendras pas à ton retour le même chemin qu’à l’aller.’» 10 Et il repartit par un autre chemin, il ne prit pas à son retour le chemin par lequel il était venu à Béthel.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Nous voyons ici un croyant dépositaire d’un message à délivrer in extenso, mot pour mot, sans se laisser intimider et sans se soucier des conséquences. Les mots « Saisissez-le » illustrent la première difficulté : l’intimidation. Satan, que l’on devine derrière Jéroboam, aimerait bien éliminer l’homme de Dieu, mais le Seigneur ne le permet pas. C’est pourquoi l’adversaire passe au plan « b » : la collusion (d’accord, tu as gagné, soyons amis, après tout on peut s’entendre. Bois un coup, tu verras, ça ira mieux). Après avoir craint pour sa vie, quel soulagement pour l’homme de Dieu de voir son adversaire lui sourire et lui tendre sympathiquement la main. Ouf ! Le danger semble écarté. En fait, cette deuxième manœuvre est encore plus redoutable que la première, et l’homme de Dieu en a conscience. En notre siècle de compromis, qu’il est tentant de s’asseoir à la table des négociations et d’essayer de s’arranger avec ce qui nous fait trembler ! Tu as plein d’amis incroyants ; demande à Dieu la force de lui rester fidèle face à la pression sociale. D.D.