08 janvier 2019
1 Il y avait un homme malade; c’était Lazare de Béthanie, le village de Marie et de sa soeur Marthe. 2 – Marie était celle qui versa du parfum sur les pieds du Seigneur et qui les essuya avec ses cheveux; c’était son frère Lazare qui était malade. – 3 Les soeurs envoyèrent dire à Jésus: «Seigneur, celui que tu aimes est malade.» 4 A cette nouvelle, Jésus dit: «Cette maladie n’aboutira pas à la mort, mais elle servira à la gloire de Dieu, afin qu’à travers elle la gloire du Fils de Dieu soit révélée.»
5 Or, Jésus aimait Marthe, sa soeur et Lazare. 6 Quand il eut appris que Lazare était malade, il resta encore deux jours à l’endroit où il était. 7 Puis il dit aux disciples: «Retournons en Judée.» 8 Les disciples lui dirent: «Maître, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider et tu retournes là-bas?» 9 Jésus répondit: «N’y a-t-il pas douze heures de jour? Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde; 10 mais si quelqu’un marche pendant la nuit, il trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui.» 11 Après ces paroles, il leur dit: «Notre ami Lazare s’est endormi, mais je vais aller le réveiller.» 12 Les disciples lui dirent: «Seigneur, s’il s’est endormi, il sera guéri.» 13 En fait, Jésus avait parlé de la mort de Lazare, mais ils crurent qu’il parlait de l’assoupissement du sommeil.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Jésus savait que Lazare allait mourir et pourtant il dit au v 4: « Cette maladie n’est point à la mort »… Que voulait-il dire ?… Dieu n’a pas créé la mort, c’est le fruit du péché de l’homme. En sa présence, la mort n’est plus, elle n’a absolument aucune puissance… c’est comme essayer de coller un aimant sur du bois, ça ne marchera jamais ! De même la mort n’a aucun pouvoir sur le fils de Dieu et ceux qui lui appartiennent !! Alléluia ! Le Maître ne voit pas la mort comme un adversaire mais comme un moyen d’exprimer et de montrer sa gloire. Quelle façon de penser merveilleuse, n’est ce pas ?! J’espère que c’est aussi la tienne ! Les disciples, eux, pensaient : « S’il est mort, s’en est fini de lui » (paraphrase du v 12). Jésus se réjouit de ne pas avoir été aux côtés de Lazare pour le guérir (v 15)… Etrange raisonnement ! Dieu est souverain et permet que certains chrétiens meurent avant d’autres… Même si la déchirure est douloureuse, il nous faut comprendre le point de vue du ciel : la séparation est de courte durée et la joie des retrouvailles n’en sera que plus grande ! A.G.