26 janvier 2019
1 Un homme de la famille de Lévi avait pris pour femme une Lévite. 2 Cette femme fut enceinte et mit au monde un fils. Elle vit qu’il était beau et elle le cacha pendant trois mois. 3 Lorsqu’elle ne put plus le garder caché, elle prit une caisse de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix; puis elle y mit l’enfant et le déposa parmi les roseaux sur la rive du fleuve. 4 La soeur de l’enfant se posta à une certaine distance pour savoir ce qui lui arriverait.
5 Or, la fille du pharaon descendit au fleuve pour se baigner tandis que ses servantes se promenaient le long du fleuve. Elle vit la caisse au milieu des roseaux et envoya sa servante la prendre. 6 Quand elle l’ouvrit, elle vit l’enfant: c’était un petit garçon qui pleurait. Prise de pitié pour lui, elle dit: «C’est un enfant des Hébreux!» 7 Alors la soeur de l’enfant dit à la fille du pharaon: «Veux-tu que j’aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux afin qu’elle allaite cet enfant pour toi?» 8 «Vas-y», lui répondit la fille du pharaon. Et la jeune fille alla chercher la mère de l’enfant. 9 La fille du pharaon lui dit: «Emporte cet enfant et allaite-le pour moi; je te donnerai ton salaire.» La femme prit l’enfant et l’allaita. 10 Quand il eut grandi, elle l’amena à la fille du pharaon et il fut un fils pour elle. Elle l’appela Moïse, «car, dit-elle, je l’ai retiré de l’eau.»

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Abandonné ! Et recueilli ! Peut-être que tu connais quelqu’un qui a été adopté. Peut-être toi-même as-tu été adopté ? En France, souvent ceux qui le sont ne savent que peu de choses sur les circonstances de leur naissance, et ceux qui ont dû abandonner leur enfant n’en savent pas plus sur la famille adoptive. Tout cela est bien sûr la cause de souffrances pour tous. Et Dieu dans tout ça ? En filigrane, tu vois que Dieu est à l’œuvre, qu’il est capable de transformer une situation difficile en bénédiction. Quel privilège pour la maman de Moïse de pouvoir s’occuper de son fils et de le voir grandir à l’abri du besoin, le choyer et l’aimer. Mais surtout, quel privilège de savoir que quels que soient nos antécédents familiaux, quels que soient nos problèmes même insolubles pour nous, nous ne sommes jamais abandonnés, car Dieu nous a choisis et veille sur nous ! F.S.