03 mars 2019
22 Femmes, [soumettez-vous] à votre mari comme au Seigneur, 23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps et dont il est le Sauveur. 24 Mais tout comme l’Eglise se soumet à Christ, que les femmes aussi se soumettent en tout à leur mari.
25 Maris, aimez votre femme comme Christ a aimé l’Eglise. Il s’est donné lui-même pour elle 26 afin de la conduire à la sainteté après l’avoir purifiée et lavée par l’eau de la parole, 27 pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. 28 C’est ainsi que les maris doivent aimer leur femme comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. 29 En effet, jamais personne n’a détesté son propre corps. Au contraire, il le nourrit et en prend soin, tout comme le Seigneur le fait pour l’Eglise 30 parce que nous sommes les membres de son corps, [formés de sa chair et de ses os]. 31 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’un. 32 Ce mystère est grand, et je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. 33 Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même et que la femme respecte son mari.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Paul poursuit sur le thème qu’il vient d’ouvrir : la soumission. Si tu reconnais l’autorité de Dieu, tu acceptes également l’autorité qu’il délègue. L’autorité est voulue par Dieu pour garantir la paix. L’homme aussi doit se soumettre à d’autres. Qu’en est-il de son autorité ? Elle doit être bienveillante, comme celle de Dieu. Le mari doit prendre soin de sa femme. Cela, à n’importe quel prix. Il est appelé à servir son épouse et à l’aimer. L’épouse est priée de reconnaître le rôle de son mari. Car Dieu en a décidé ainsi lors de la création. Elle devrait l’encourager par une attitude de soumission, sans pour autant se sentir inférieure. L’amour que lui porte son mari la conforte bien à ce sujet. Quelle est ta réaction à la lecture de ce texte ? J’imagine le petit rictus à la bouche de mon frère. J’entends presque ma sœur penser « cours toujours ». En réalité, il est question de servir l’autre. C’est vraiment une noble tâche. Même si tu n’es pas encore marié(e), tu peux déjà t’entraîner à servir. Ta famille et l’Église te donnent de nombreuses occasions à saisir. D.H.