08 mai 2019
1 Qui que tu sois, homme, toi qui juges, tu es donc inexcusable. En effet, en jugeant les autres tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges tu agis comme eux. 2 Nous savons que le jugement de Dieu contre ceux qui agissent ainsi est conforme à la vérité. 3 Et penses-tu, toi qui juges les auteurs de tels actes et qui les fais aussi, que tu échapperas au jugement de Dieu? 4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa générosité en ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à changer d’attitude? 5 Par ton endurcissement et ton refus de te repentir, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour où Dieu révélera sa colère et son juste jugement. 6 Il traitera chacun conformément à ses actes : 7 à ceux qui, par leur persévérance à faire le bien, recherchent l’honneur, la gloire et l’incorruptibilité, il donnera la vie éternelle; 8 mais il réserve son indignation et sa colère à ceux qui, par esprit de révolte, rejettent la vérité et obéissent à l’injustice. 9 La détresse et l’angoisse atteindront tout être humain qui fait le mal, le Juif d’abord, mais aussi le non-Juif. 10 La gloire, l’honneur et la paix seront pour tout homme qui fait le bien, le Juif d’abord, mais aussi le non-Juif, 11 car devant Dieu il n’y a pas de favoritisme.
12 Tous ceux qui ont péché sans la loi périront aussi sans la loi, et tous ceux qui ont péché sous la loi seront jugés au moyen de la loi. 13 En effet, ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront déclarés justes. 14 Quand des non-Juifs qui n’ont pas la loi font naturellement ce que prescrit la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes, bien qu’ils n’aient pas la loi. 15 Ils montrent que l’oeuvre de la loi est écrite dans leur coeur, car leur conscience en rend témoignage et leurs pensées les accusent ou les défendent tour à tour. 16 C’est ce qui paraîtra le jour où, conformément à l’Evangile que je prêche, Dieu jugera par Jésus-Christ le comportement secret des hommes.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Tous les moyens sont bons, je suppose, pour essayer d’échapper au jugement de Dieu. Tu peux pointer du doigt les fautes des autres, laisser sous-entendre que tu es meilleur(e) (versets 1-3). Mais cela ne fait que montrer que tu sais distinguer le bien du mal. Et ne fais-tu que le bien, toi ? Tu peux dire que Dieu est trop bon pour condamner qui que ce soit (versets 4-6). C’est vrai, il est bon. Mais sa bonté ne t’épargnera pas sa juste colère si tu ne te repens pas. N’est-il pas vrai que sa bonté vise à t’attirer vers lui ? À te transformer ? Tu peux dire que tu es de famille chrétienne, ou d’une autre religion (versets 6-11). Mais Dieu n’a ni chouchou, ni petits-enfants. Tu ne peux pas te faire pistonner. Son jugement est juste. Tu peux dire que tu connais bien la Bible (versets 12-16). Mais cela ne fait qu’augmenter ta responsabilité devant lui. À qui beaucoup est donné, beaucoup est demandé. Non, il n’y a pas d’échappatoire, tu es sans recours devant Dieu, comme moi, comme nous tous. SOS ? C’est la bonne attitude. La réponse vient au chapitre 3. B.D.