19 mai 2019
1 Ignorez-vous, frères et soeurs – je parle ici à des gens qui connaissent la loi – que la loi n’exerce son pouvoir sur l’homme qu’aussi longtemps qu’il vit? 2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant, mais si son mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à lui. 3 Si donc elle devient la femme d’un autre homme du vivant de son mari, elle sera considérée comme adultère. Mais si son mari meurt, elle est libérée de cette loi, de sorte qu’elle n’est pas adultère en devenant la femme d’un autre.
4 De même, mes frères et soeurs, vous aussi vous avez été mis à mort par rapport à la loi à travers le corps de Christ pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité afin que nous portions des fruits pour Dieu. 5 En effet, lorsque nous étions livrés à notre nature propre, les passions pécheresses éveillées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. 6 Mais maintenant nous avons été libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l’Esprit et non sous le régime périmé de la loi écrite.
7 Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Certainement pas! Mais je n’ai connu le péché que par l’intermédiaire de la loi. En effet, je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la loi n’avait pas dit: Tu ne convoiteras pas. 8 Saisissant l’occasion offerte par ce commandement, le péché a produit en moi toutes sortes de désirs. En effet, sans loi le péché est mort. 9 Pour ma part, sans la loi, je vivais autrefois; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie et moi, je suis mort. 10 Il s’est trouvé que le commandement qui devait conduire à la vie m’a conduit à la mort. 11 En effet, le péché, saisissant l’occasion offerte par le commandement, m’a trompé et par lui m’a donné la mort. 12 Ainsi donc, la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
13 Ce qui est bon est-il donc devenu synonyme de mort pour moi? Certainement pas! Au contraire, c’est la faute du péché. Il s’est manifesté comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et ainsi, par l’intermédiaire du commandement, il montre son caractère extrêmement mauvais.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Ado, les règles édictées par mes parents chrétiens me semblaient lourdes, arbitraires, difficiles. Mais lors de ma conversion, j’ai commencé à comprendre, assimiler et aimer ces mêmes règles. Pourquoi ? Par la conversion, je suis passé du « régime de la loi » au « régime de la grâce ». Dieu a écrit sa loi sur mon cœur. Comme dans l’histoire de cette femme malheureuse : son mari la contraignait à une liste de tâches qu’elle devait exécuter chaque jour. Après la mort du tyran, elle se remaria avec un homme aimant. Des années plus tard, elle trouva par hasard une de ces vieilles listes. « C’est étonnant, se dit-elle, tout ce que je faisais pour mon premier mari, par crainte, je le fais pour mon nouveau mari par joie. » Toi aussi, tu as changé de « régime ». Ta relation avec Dieu n’est pas gérée par la notion de loi et d’obligations. Grâce à ton union avec Christ, tu es mort(e) à ce système-là, à ce type de relation avec Dieu. Maintenant, tu es marié(e) avec l’auteur bienveillant de la loi ! Il t’apprend à aimer cette loi et t’aide à l’accomplir. Maintenant, tu sers Dieu par amour. B.D.