15 juin 2019
8 N’aie donc pas honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier, mais souffre avec moi pour l’Evangile en comptant sur la puissance de Dieu. 9 Il nous a sauvés et nous a adressé un saint appel. Et il ne l’a pas fait à cause de nos oeuvres, mais à cause de son propre plan et de sa grâce, qui nous a été accordée en Jésus-Christ de toute éternité 10 et qui a maintenant été révélée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ. C’est lui qui a réduit la mort à l’impuissance et a mis en lumière la vie et l’immortalité par l’Evangile, 11 pour lequel j’ai été établi prédicateur et apôtre, chargé d’enseigner [les non-Juifs].
12 Voilà pourquoi j’endure ces souffrances, mais je n’en ai pas honte, car je sais en qui j’ai cru et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder le dépôt qu’il m’a confié jusqu’à ce jour-là.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Personne n’aime souffrir. Jésus a prié que s’il était possible, Dieu le Père lui retire la coupe de souffrance. Paul prie aussi à trois reprises que Dieu ôte l’épine de sa chair. Dans la souffrance, il est facile de ne voir que l’instant – la douleur, la peine. Mais Dieu voit plus loin, au-delà du moment. Dans ce passage, Paul est en prison et, aux yeux du monde, passe pour un vulgaire malfaiteur. Il est humilié. Mais son esprit n’est pas abattu. Il souffre pour l’Évangile, pourtant il ne doute pas de son Dieu. Sa confiance reste pleine, intacte, car Dieu ne change pas. Dieu lui a confié le ministère de l’annonce de l’Évangile, et sa tâche continuera par ses lettres aux Églises (aujourd’hui partie essentielle du Nouveau Testament), et par Timothée qui le confiera plus tard à d’autres (2 Timothée 2.2). Timothée a pu suivre Paul dans la souffrance, car Paul était un modèle authentique de quelqu’un qui suivait Jésus à 100%, peu importe le prix. Oui, suivre Jésus passe souvent par la souffrance. Paul l’a comptée comme un gain. La clé, dans la souffrance, est de garder les yeux sur Jésus. R.S.