10 juillet 2019
18 Serviteurs, soumettez-vous avec le plus grand respect à vos maîtres, non seulement à ceux qui font preuve de bonté et de douceur, mais aussi à ceux qui ont l’esprit pervers, 19 car c’est une grâce de supporter des difficultés en souffrant injustement pour garder bonne conscience envers Dieu. 20 En effet, quelle gloire y a-t-il à endurer de mauvais traitements si vous commettez des fautes? Mais si vous endurez la souffrance alors que vous faites ce qui est bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu. 21 De fait, c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour nous, vous laissant un exemple afin que vous suiviez ses traces, 22 lui qui n’a pas commis de péché et dans la bouche duquel on n’a pas trouvé de tromperie, 23 lui qui insulté ne rendait pas l’insulte, maltraité ne faisait pas de menaces mais s’en remettait à celui qui juge justement, 24 lui qui a lui-même porté nos péchés dans son corps à la croix afin que, libérés du péché, nous vivions pour la justice. C’est par ses blessures que vous avez été guéris. 25 Vous étiez en effet comme des brebis égarées, mais maintenant vous êtes retournés vers le berger et le protecteur de votre âme.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

On tient tant à notre liberté au point qu’on ne voit pas pourquoi on suivrait les directives d’autorités. Dieu voit les choses autrement. Il dit de prendre modèle sur Jésus qui était parfait, qui n’a rien fait de mal – et qui a été crucifié. Avant de répondre à une insulte par une insulte, avant de claquer la porte, avant de rire de mépris avec tes potes, demande-toi comment Jésus réagirait. Mais sa force l’a conduit à prier pour ceux qui le persécutaient. Ta propre endurance permettra à d’autres de voir Jésus au travers d’elle. Pouvons-nous montrer la force de la douceur de Jésus quand nous sommes maltraités ?