26 juillet 2019
1 Je dis la vérité en Christ, je ne mens pas, ma conscience m’en rend témoignage par le Saint-Esprit: 2 j’éprouve une grande tristesse et j’ai dans le coeur un chagrin continuel. 3 Oui, je voudrais être moi-même maudit et séparé de Christ pour mes frères, mes propres compatriotes, 4 les Israélites; c’est à eux qu’appartiennent l’adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses 5 et les patriarches; c’est d’eux que le Christ est issu dans son humanité, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement. Amen!
6 Ce n’est pas que la parole de Dieu soit sans effet. Non, car ceux qui sont issus d’Israël ne sont pas tous Israël, 7 et bien qu’étant de la descendance d’Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants. Au contraire, il est dit: C’est par Isaac qu’une descendance te sera assurée. 8 Cela signifie que ce ne sont pas les descendants simplement biologiques qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont considérés comme sa descendance. 9 La parole que voici était en effet une promesse: Je reviendrai à la même époque et Sara aura un fils. 10 De plus, tel a aussi été le cas pour Rebecca qui a eu des enfants d’un seul homme, notre ancêtre Isaac: 11 les enfants n’étaient pas encore nés et n’avaient donc fait ni bien ni mal – afin que le plan de Dieu subsiste, conformément à son choix et sans dépendre des oeuvres mais de celui qui appelle – 12 quand il a été dit à Rebecca: L’aîné sera asservi au plus jeune. De même, il est écrit: 13 J’ai aimé Jacob et j’ai détesté Esaü.
14 Que dirons-nous donc? Dieu serait-il injuste? Certainement pas! 15 En effet, il dit à Moïse: Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, et j’aurai compassion de qui je veux avoir compassion. 16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de la volonté ni des efforts de l’homme, mais de Dieu qui fait grâce.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Qu’est-ce qui rend l’apôtre Paul si triste ? Le fait que la grande majorité des Juifs n’ait pas reconnu en Jésus son Messie. Les chapitres 9, 10 et 11 visent à expliquer cet état de fait étonnant pour les premiers lecteurs de son épître. Le peuple élu s’est endurci. Mais l’époque de Paul n’est pas la première dans l’histoire à avoir connu un tel endurcissement. Relis les histoires d’Isaac et d’Ismaël, de Jacob et d’Ésaü (Genèse 16 à 33). Bien que frères, ils n’ont pas du tout suivi la même trajectoire en ce qui concerne la foi. Ces récits illustrent une vérité d’une importance vitale pour toi : « ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu » (verset 8). Autrement dit, Dieu n’a pas de petits-enfants car la foi n’est pas inscrite dans les gènes. Tes parents sont peut-être chrétiens. Il serait tentant de croire que de ce fait tu aies droit à un traitement de faveur de la part de Dieu. Mais il n’en est rien. Tu ne peux pas vivre la vie chrétienne grâce à la foi de tes parents. À toi de d’assumer tes responsabilités !