13 août 2019
17 Je vis un [autre] ange debout dans le soleil. Il cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient haut dans le ciel: «Venez, rassemblez-vous pour le grand festin de Dieu 18 afin de manger la chair des rois, la chair des chefs militaires, la chair des guerriers, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, la chair de tous les hommes, libres et esclaves, petits et grands.»
19 Alors je vis la bête, les rois de la terre et leurs armées rassemblés pour faire la guerre à celui qui montait le cheval et à son armée. 20 La bête fut capturée, ainsi que le prétendu prophète qui avait accompli devant elle des signes miraculeux pour égarer ceux qui avaient reçu la marque de la bête et adoré son image. Tous les deux furent jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre. 21 Les autres furent tués par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui montait le cheval, et tous les oiseaux se rassasièrent de leur chair.

LOUIS SEGOND 21

commentaire

Le jugement n’est pas décrit en des termes plaisants. Les armées du monde se sont rassemblées contre Israël. Ce petit peuple, encerclé, comprend alors qu’il a été berné : Jésus est son Messie, et il se tourne vers lui en implorant son secours (Zacharie 12-14). Jésus descend du ciel accompagné de son armée pour répondre à leur cri et établir le règne messianique promis. Les armées de la bête réalisent que leur véritable ennemi, c’est Jésus le Roi des rois. Cela paraît inconcevable, mais elles tenteront même de faire la guerre à Jésus qui descend sur le mont des Oliviers ! Comme le rapporte Matthieu 24-25, les anges iront les chercher et ils seront exécutés, au point de constituer une pâture terrible aux animaux sauvages. Quels qu’aient été leur statut social, leur richesse, leur pouvoir, les voici jugés : ils n’entreront pas dans le royaume du Christ. Ils sont tués et attendront la résurrection des injustes et leur condamnation à l’enfer, 1000 ans plus tard. La bête et le faux prophète sont les premiers à être plongés dans le lac de feu. C’est chose grave que d’ignorer Dieu et son salut. F.V.