28 mars 2020
34 Les pharisiens apprirent qu’il avait réduit au silence les sadducéens. Ils se rassemblèrent 35 et l’un d’eux, professeur de la loi, lui posa cette question pour le mettre à l’épreuve: 36 «Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?» 37 Jésus lui répondit: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. 38 C’est le premier commandement et le plus grand. 39 Et voici le deuxième, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40 De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.»
41 Comme les pharisiens se trouvaient rassemblés, Jésus les interrogea 42 en ces termes: «Que pensez-vous du Messie? De qui est-il le fils?» Ils lui répondirent: «De David.» 43 Et Jésus leur dit: «Comment donc David, animé par l’Esprit, peut-il l’appeler Seigneur lorsqu’il dit: 44 Le Seigneur a dit à mon Seigneur: ‘Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied’ ? 45 Si donc David l’appelle Seigneur, comment peut-il être son fils?» 46 Aucun ne put lui répondre un mot. Et, depuis ce jour, personne n’osa plus lui poser de questions.

 LOUIS SEGOND 21

Commentaire

Le passage d’aujourd’hui est la dernière tentative de la semaine de piéger Jésus par Ses paroles. Ayant appris que Jésus avait fait taire les hérodiens et mit la honte aux sadducéens, les Pharisiens se sont dit que c’était à leur tour de montrer aux autres comment il fallait faire pour le faire taire. Ils ont donc posé une question à Jésus sur le plus grand commandement. Jésus a répondu que le plus grand commandement, c’était d’aimer Dieu, et que le deuxième plus grand, c’était d’aimer son prochain. Jésus leur a ensuite posé à son tour une question: si David a appelé Jésus “Seigneur”, alors comment Jésus peut-il être le fils de David? Sans réponse à donner, les Pharisiens savaient qu’ils perdaient la face. Après toutes ces petites expériences, tous ces groupes religieux ont compris que ce n’était pas une bonne idée d’essayer de piéger Jésus par Ses paroles.

On nous dit d’être toujours prêts à répondre à quiconque nous demande pourquoi nous croyons ce que nous croyons (1 Pierre 3:15), mais ça nécessite de passer du temps dans la Parole de Dieu. Es-tu disposé à le faire ?